Ces images, que j’ai nommé les écailles du temps et de la Terre, semblent dialoguer et on peut très bien imaginer leur chamaillerie infantile à propos de leur beauté respectives. D’un côté celle issue de la force viscérale des éléments et l’instantanéité de la création. De l’autre celle résultant de la douceur tragique de la dégradation et de l’empreinte patiente du temps.
Pourtant elles semblent aussi s’accorder avec prétention et complicité sur un point essentiel : la stupéfiante majesté de la métamorphose, qu’elle soit forge tumultueuse de la nature ou effacement délicat du temps.