Voici le témoignage de mes premiers pas dans la photographie événementielle lors du Salon du chocolat 2024
En immersion au salon du chocolat
Dès mes premiers jours chez Brunet-Monié, Antoine et Louis me parlent du salon du chocolat comme d’un événement majeur, enrichissant et challengeant. En parcourant les photos de l’édition 2023, j’ai aussitôt envie de participer à celle de 2024.
Mercredi, après ma journée de cours, je rejoins l’équipe présente depuis la veille pour photographier la soirée d’ouverture. Immédiatement plongée dans l’événement, je recueille leurs retours sur le lancement, les aide à traiter les images et, après une courte nuit, me lance dans l’univers des chocolatiers.
Tout est préparé en amont : chacun connaît ses missions et les photos essentielles à capturer. Nous suivons un planning précis et une organisation rigoureuse. Nous sommes trois pour couvrir l’événement qui se tient sur 20 000 m² et deux étages dans le Hall 6 du Parc des Expositions de Versailles. Le programme est chargé : démonstrations de chefs, défilés de robes en chocolat, concours de sculptures, dédicaces, inaugurations, conférences, ateliers et animations sur les stands. Impossible de perdre une minute.
Les disciplines d’un photographe évènementiel
Cette expérience me confronte à une diversité incroyable de disciplines. Je réalise des portraits en studio de chefs et de mannequins, photographie des desserts réalisés en direct devant le public et capture différentes matières et textures. Je couvre également des happenings sur les stands, des conférences et des défilés de mode. C’est la première fois que je jongle autant sur une seule journée.
Je découvre notamment le reportage culinaire : photographier les chefs en pleine action, le va-et-vient des assistants, mais aussi les réactions du public. L’une de mes expériences préférées reste la photographie du défilé, qui a lieu deux fois par jour. J’ai aussi l’occasion d’accéder aux coulisses à plusieurs reprises : une immersion fascinante.
Quatre jours intenses
Être constamment en prise de vue accélère mon apprentissage. Libre de me déplacer dans tous les espaces du salon, je passe mes journées appareil photo en main, de 9 h à 20 h. L’expérience est intense et particulièrement enrichissante.
Le soir, après ces longues journées, nous retournons à l’appartement pour entamer la seconde partie du travail : la post-production. Autour d’une table, dans une ambiance musicale, nous déchargeons nos images, partageons nos anecdotes et échangeons des conseils. Ce moment nous permet de préparer le jour suivant et d’ajuster notre approche.
La récompense ultime arrive le dernier jour. Entre deux défilés, nos images sont projetées sur grand écran. Voir nos photos, travaillées de nuit, s’animer devant un public est un moment fort qui me remplit de fierté.
Mes apprentissages
Au-delà de la prise de vue, ces quatre jours m’apprennent à respecter un cahier des charges précis et à échanger en continu avec le client. Je dois aussi intégrer ses retours. J’apprends à suivre un planning dense, à m’organiser avec l’équipe, mais aussi à gérer les imprévus et les contretemps.
Une expérience enrichissante sur tous les plans.
